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Conseil juridique

12

Mai
2019

En matière de
conseil juridique Affaires pénales
Foire aux questions

Par - M. Berndsen

Quelles sont les sanctions en cas de piratage ?

Le 12 mai 2019 | Dans Conseils juridiques, Affaires pénales, Foire aux questions | Par - M. Berndsen

Le piratage peut se faire de différentes manières. Celui qui accède sans autorisation à l'ordinateur, au compte ou au réseau d'une autre personne est, en principe, coupable de paix informatique (art. 138ab du code pénal). Cela ne s'applique pas seulement au piratage compliqué de l'ordinateur d'une autre personne. Par exemple, le fait de se connecter secrètement au compte de courrier électronique d'une autre personne ou à Instagram est également un délit punissable. En outre, il existe diverses autres dispositions pénales, par exemple sur la destruction des données de quelqu'un d'autre, la perpétration d'attaques par suffocation - attaques par déni de service - et le vol de données informatiques.

Dans un blog précédent est prévue lorsque le piratage n'est pas une infraction. Cela peut - en bref - être le cas lorsque quelqu'un respecte les conditions fixées par l'organisation concernée, ne va pas au-delà de ce qui est strictement nécessaire et signale directement à l'organisation la vulnérabilité constatée.

Tous les autres cas de piratage sont en principe punissables. C'était la volonté explicite du législateur. Lorsqu'une affaire de cybercriminalité est portée devant le tribunal, celui-ci doit d'abord déterminer si l'accusé est coupable, par exemple, d'avoir rompu la paix informatique. Si tel est le cas, une sanction appropriée doit être déterminée.

 

Sanctions pour la cybercriminalité

La peine maximale d'emprisonnement pour une atteinte à la paix informatique impliquant la copie d'informations est la suivante quatre ans soit une amende de 20 750 euros. Si aucune donnée n'a été copiée, la peine maximale est de deux ans.

Un autre exemple est la possession d'un cheval de Troie ou d'un mot de passe pour accéder à l'ordinateur ou au compte de quelqu'un d'autre. Si le tribunal constate que quelqu'un avait l'intention de pirater l'ordinateur ou le compte de quelqu'un d'autre (illégalement), la peine maximale est deux ans (Article 139 quinquies, paragraphe 2, points a) et b), Sr). Par exemple, il existe différentes peines maximales pour les différentes formes de cybercriminalité qui sont punissables.

Mais en pratique, la peine maximale n'est généralement pas imposée. Le juge tient compte de toutes sortes de circonstances afin d'arriver à une sanction appropriée. Par exemple, la gravité de l'infraction joue un rôle (y a-t-il des dommages ? Combien de temps et à quelle fréquence a-t-elle été engagée ? Était-ce pour le profit, ou s'agissait-il plutôt d'un piratage éthique exécuté de manière négligente). Les circonstances personnelles du suspect sont également importantes. S'agit-il d'une première condamnation ? Le suspect le nie-t-il ou exprime-t-il des regrets ? Quelles seraient les conséquences d'une certaine sanction pour ce suspect ? Et cetera.

Le ministère public a une directive établi sur les sanctions qui peuvent être exigées. Ce n'est qu'un point de départ pour l'évaluation ; dans certaines circonstances, elle peut toujours être supérieure ou inférieure. Cette directive énumère diverses infractions et différentes circonstances qui, ensemble, constituent un point de départ pour la sanction à exiger. Quelques exemples :

 

Dans la sphère relationnelle :

  • quelqu'un se souvient du mot de passe d'un ex-partenaire et, par curiosité, se connecte à un compte de média social de cet ex : service communautaire 20 - 80 heures ;
  • la même chose, mais maintenant cette personne est en colère et envoie un message sale à partir d'un compte de l'ex : service communautaire 120 heures.

 

Pour le profit :

  • Quelqu'un prépare un hack pour capturer des bitcoins, et dispose de données de connexion et de logiciels malveillants pour le faire : emprisonnement de deux semaines ;
  • l'utilisation de crypto ou de logiciels de rançon : emprisonnement de trois mois.

 

Transfert de données :

  • un étudiant pirate le serveur de l'université afin de pouvoir voir les réponses à un examen : emprisonnement de deux mois.

 

Cybercriminalité à motivation idéologique :

  • un supporter de football qui pirate le site web d'un club rival et le remplace par des messages sur son propre club (défiguration) : service d'intérêt général de 60 heures ;
  • le même partisan décide de retirer temporairement le site web de l'antenne par le biais d'une attaque DDoS, les dommages restant limités : service communautaire de 60 heures.

 

Il ne s'agit, comme je l'ai dit, que de lignes directrices pour une sanction. En fin de compte, le juge décide sur la base de toutes les circonstances. Via rechtspraak.nl sont des sanctions très différentes selon la gravité et l'ampleur des infractions commises. Par exemple, dans une affaire de phishing à grande échelle, divers délits peuvent être rapidement commis (fraude, rupture de la paix informatique, blanchiment d'argent, etc.) Il est certain que lorsqu'il y a plus de victimes, la peine peut rapidement augmenter. Dans le passé, par exemple, des peines de prison ont été prononcées pour 146 semaines, 30 mois et trois ans. Mais même dans le cas d'un phishing important, il peut y avoir beaucoup de phishing dans certaines circonstances. peine avec sursis et des travaux d'intérêt général. La punition est faite sur mesure.

Pour une évaluation plus précise de la sanction attendue, la connaissance du dossier et des circonstances personnelles est nécessaire. Si vous le souhaitez, vous pouvez nous contacter pour cela formulaire de contact.

 

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